Notre terroir de rêve

Cultiver l’amour

C’est avec amour que nous valorisons
notre terroir situé un peu à l’écart du village d’Aniane, dans l’Hérault, en faisant simplement preuve de bon sens.
Un grand vin naît d’un grand raisin, un grand raisin naît d’un grand terroir.

Et aussi prestigieux soit-il, il faut savoir en prendre soin et avec amour…

Nous privilégions
le goût, le goût et encore le goût à toutes
les étapes de l’élaboration :

Nous privilégions le goût, le goût et encore le goût à toutes les étapes de l’élaboration :

Le goût détermine la date des vendanges

parce que nous goûtons le raisin chaque jour et que nous ne vendangeons que lorsque le raisin est à maturité phénolique, parce qu’au-delà des mesures techniques traditionnelles, nous vendangeons uniquement quand pépins, pulpe et peau des raisins ont le goût de nos rêves.

…le juste temps de vinification

parce que nous goûtons le moût de raisin tous les jours, parfois même deux fois par jour pour atteindre la parfaite extraction des arômes et des tanins.

…et le bon assemblage.

nous goûtons encore et encore pour marier nos différents cépages jusqu’à parvenir à exprimer notre évidence, à aller vers le vrai et le bon…

Du bon goût et du bon sens.

Nos nouvelles parcelles de vignes sont complantées et alternent 5 cépages différents.

En rouge, un assortiment de syrah, mourvèdre, grenache, carignan, cinsault, nielluccio.
En blanc, un pied sur deux sera du sauvignon, l’autre du chardonnay. Et nous ajouterons un peu de vermentino.
L’idée est d’atténuer l’effet du cépage pour mettre le terroir en avant. Dans 10 ans, tout le parcellaire sera complanté. La mycorhization permet aux maturités de se resserer et de tout vendanger en un seul passage.

17 essences différentes de haies fruitières alternent nos rangs de vignes pour imiter l’écosystème parfait de la forêt.

Ainsi, elle rejoint le vignoble. Elle lui apporte de l’eau, de l’ombre et tout l’éco-système agroécologique.

Pour diminuer les passages des machines, nous épandons de la paille issue du domaine et des cartons récupérés à la mise en bouteille. La pratique nous permet d’obtenir des sols plus humides. Cette année, nous n’avons pas eu besoin d’irriguer les parcelles paillées. La vigne subit moins de stress hydrique et les vins bénéficient d’un meilleur équilibre sucre / acide. D’un mot, un sol équilibré et vivant prend soin de la vigne. Il permet l’épanouissement de raisins mûrs et matures au niveau phénolique.

Nous n’avons plus à traiter nos vignes, ou presque, avec un tel procédé. La mère nature est bien faite, et, quand on la laisse vivre, reprendre ses droits, cela devient magique, presque révolutionnaire. C’est ce qu’on appelle la vitiforesterie. Chaque parcelle sera entourée d’arbres de toutes tailles d’ici à quelques années. L’objectif est de ne plus voir que quelques vignes au milieu des bois.

Nous cultivons des légumes en permaculture entre les rangs de vignes pour favoriser la biodiversité sur certaines parcelles. Enfin, les abeilles pour lesquelles des fleurs confrères ont été plantées dans les vignes pollinisent les haies fruitières. Et les fruits sont transformés en desserts gourmands dans les restaurants du groupe.

Le travail des sols n’est pas mécanisé…
Nous travaillons notre terroir en respectant au maximum la nature.
Notre sol est vivant sans produits chimiques.
Il est composé de multiples bactéries et de champignons. L’écosystème idéal de la vigne, c’est 1/3 de champignons et 2/3 de bactéries.

Année après année, nous voyons la vie revenir au domaine. Il y a beaucoup moins de moustiques, mais des chauves-souris, des compagnies de perdreaux, des lièvres, des sangliers (gourmands)…

… Autant de pratiques ancestrales qui font paradoxalement de nous des avant-gardistes.

Boris et Leticia souhaitent créer un système pérenne en mettant en place toutes les bonnes pratiques pour les générations suivantes.
Ils fonctionnent comme un labo du futur, jamais à court d’idées. En ne craignant jamais de ne rien faire comme les autres. Bientôt, Boris et Leticia souhaitent introduire une vache qui effectuera un prétaillage naturel de la vigne et des moutons qui réguleront l’enherbement, concevoir un étang qui permettra d’augmenter encore la biodiversité et de tempérer le milieu et construire un nouveau chai avec une partie basse à 5 mètres sous terre, une toiture végétalisée et une régulation de la temperature naturelle grâce à des puits canadiens.

Le rêve de Boris et Leticia ?

Que dans quelques années, une photo satellite montre la Grande Sieste comme un petit bâtiment avec quelques vignes au milieu de la forêt. L’âme de la Grande Sieste : faire le mieux pour la nature et faire de bons vins qu’on partage.

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